Immersion dans le Grand Nord canadien - Croisière expédition - Île de Baffin - Détroit de Davis - Mer du Labrador - Qeqqata

Paris - Kangerlussuaq (Groenland)

Arrivée à Kangerlussuaq par vol privé en provenance de Paris. Accueil à l'aéroport puis départ en véhicule 4X4 à la rencontre des bœufs musqués sauvages, animaux très impressionnants qui peuvent peser jusqu'à 350 kg et dont le nom inuktitut signifie "à longue barbe". La calotte glaciaire du Groenland est proche et influe sur l’atmosphère.
Transfert et embarquement à partir de 16h30 par bateau pneumatique à bord du navire au mouillage dans le fjord. En début de soirée, vous commencez votre navigation dans ce long fjord, entre glace et toundra. Parfaite entrée en matière de votre voyage arctique.

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Itilleq

Charmant village groenlandais, Itilleq compte une centaine d'habitants mais constitue pourtant une communauté d’envergure. Les maisons très colorées s’éparpillent entre les masses affleurantes de rochers. Halte respectueuse au cimetière pour y lire quelques noms et évaluer l’importance de la vie en communauté dans un tel univers. Ensuite, rendez-vous au terrain de foot pour un traditionnel jeu entre notre équipe et celle des habitants. Un match sans autre vainqueur que la joie de partager ce moment avec la communauté locale.

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Qikiqtarjuak (Canada)

Traversée de la mer de Baffin pendant la nuit pour gagner le Nunavut en matinée. Territoire inuit autonome du Canada, le Nunavut englobe la Terre de Baffin, la plus grande île du pays et la sixième au monde par sa taille. Non loin de Qikiqtarjuak, commence le parc national Auyuittuq. Il abrite une petite calotte glaciaire permanente, d’où son nom de « terre qui ne fond jamais ». L'équipe d’expédition choisit le plus beau fjord pour vous rapprocher d’un glacier, apparemment éternel et pourtant soumis de façon criante (12 m de retrait par an) aux effets d’un climat mouvant.

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Hoare Bay

Le cercle polaire franchi, vous naviguez dans le détroit de Davis, où la distance est la plus courte entre le Groenland et la Terre de Baffin. C’est une zone à glaces, les courants marins, celui du Labrador notamment, charrient aussi bien des trains d’icebergs que des reliquats de banquise ayant survécu à l’été. Votre commandant contourne ou écarte délicatement ces floes pour vous ouvrir la voie vers Hoare Bay. Ces obstacles sont nos alliés car les ours les fréquentent volontiers, sautant ou nageant de l’un à l’autre pour suivre leurs proies, notamment des morses.

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Îles Lower Savage

Cet archipel de trois îlots vous apparaît au détour de la grande île Resolution. Cette dernière protège l'archipel des fureurs de la mer du Labrador, où d’imposants icebergs s’éparpillent vers le sud. Vous gagnez en bateau pneumatique les abords des îlots. Le chef d’expédition ne cherche pas à vous faire débarquer mais à repérer parmi les roches sombres, la tâche claire du seigneur des lieux : l'ours polaire.

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Akpatok

Le nom de l’île est celui du guillemot de Brünnich, en inuktitut. Deux énormes colonies de cette espèce nichent sur ses falaises, soit 300 000 individus, dont beaucoup de jeunes inexpérimentés. Leur premier vol, qui, de là où vous vous trouvez, ressemble assez à une chute, est une aubaine pour l’ours passant par là. Si l'ours est présent sur les lieux, votre débarquement est exclu mais, depuis votre bateau pneumatique, vous ne manquez aucun détail de sa chasse en pied de falaise. Vous pourriez même espérer l'observation d'un ourson accompagnant le parent pour son apprentissage de la chasse.

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Nachvak

Vous entamez dans ce fjord très encaissé votre exploration du Labrador, dont vous longerez les côtes jusqu’à la pointe de Terre-Neuve. Vous pénétrez dans un univers de vallées glaciaires aux parois abruptes, protégé sous le nom de parc national des monts Torngat. Dans ces « lieux du diable », selon les Inuits, les peuples autochtones écoutaient chuchoter les esprits. Le point culminant (1 652 m) se dresse un peu au sud de Nachvak. Mont d’Iberville en français (d’après un colon), il est le mont Caubvick en anglais, d’après une célèbre femme inuite ayant voyagé en Europe. Ce sommet est à l’image de l’identité multiculturelle du Canada, certes source de revendications complexes mais aussi gage d’enrichissement mutuel.

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Saglek

Un peu au-delà du fjord Saglek, passe la frontière entre le Labrador et le Québec. Vous explorez le fjord à bord des bateaux pneumatiques pour vous immerger dans cette nature exempte de dommages, où évoluent en toute liberté caribous et ours. Vous profitez des couleurs automnales de la toundra et apercevez sur certaines berges des sites sacrés inuits. La préservation de la richesse du parc national des monts Torngat est assurée par les communautés du territoire autonome inuit du Labrador.

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Détroit de Belle-Isle

Sur les cartes consultées chaque jour à la passerelle, les officiers du bord pointent désormais des noms sonnant bien français : Anse-Amour ou Blanc-Sablon nous rappellent que nous avons été précédés dans ces eaux par des pêcheurs bretons ou basques, et ce, avant même que Jacques Cartier ne parvienne ici en 1534. C’est à lui que nous devons le nom de Belle-Isle attaché à l’île qui barre le détroit éponyme. Vous l’empruntez pour longer la côte de Terre-Neuve, couverte d’épinettes blanches et noires et de mélèzes. Les eaux du détroit se mêlent à celles du Saint-Laurent. Cartier croisa ici baleines et glaces. Vous guettez les premières mais ne regrettez pas l’absence des secondes qui compliqueraient la navigation.

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Anse-aux-Meadows, Terre-Neuve

Ici retentit l’écho de la saga de l’Atlantique nord, épopée qui mena les Vikings étape par étape (Islande, Groenland, Baffin, Labrador) de la Norvège au Vinland, terme qui désignerait Terre-Neuve. Nous ignorons s’ils allèrent vraiment jusqu’à la latitude de New York, mais ils s’implantèrent à Anse-aux-Meadows pendant plusieurs étés. Accompagnés des commentaires des historiens du bord, vous découvrirez une maison longue reconstituée et les vestiges de hangars et fours à métaux laissés par les Vikings. Le site de l'Anse aux Meadows, déclaré au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1978, est le premier et le seul site connu à avoir été fondé par les Vikings en Amérique du Nord. Vous rejoindrez ensuite Norstead, un village nordique reconstitué, pour vous immerger dans la vie quotidienne de ces navigateurs.

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Gros-Morne, Terre-Neuve

Le parc national du Gros-Morne impressionne par l'âge inattendu de ses « collines » : composées de granite et de gneiss, elles ont 1,2 milliard d’années. Les Tablelands dominant Bonne Bay sont moitié moins vieux. Leur roche ocre, nue de végétation, provient directement du manteau de notre planète, avant qu’une collision des continents ne l’amène à l’air libre. Au cours d’une marche de 4 kilomètres aller–retour, sur le sentier des Tablelands, appréciez une nature environnante unique, qui a permis aux scientifiques de mieux comprendre la formation géologique de la planète. Vous rejoignez ensuite Trout River, où vous sera donné le choix entre une marche pour admirer les falaises et les formations rocheuses et une promenade dans cette communauté pittoresque de bord de mer. Un arrêt au centre de découverte de Woody Point est prévu sur le retour. Le centre accueille une petite boutique de souvenirs et offre une belle vue sur Bonne Bay et Gros Morne.

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Saint-Pierre-et-Miquelon

Saint-Pierre (pour l’église), Miquelon (soit « Michel »), Langlade (soit « l’Anglaise ») sont les principales îles de ce territoire, rare survivant de l’empire colonial français. Cette minuscule virgule au flanc de Terre-Neuve vous séduira par sa géographie inattendue. Vous découvrirez Grand Barachois, une belle lagune ponctuant l’isthme sableux qui sert de trait d’union à la partie centrale de l’archipel. Les passionnés d'ornithologie pourront réaliser de belles observations accompagnés de leurs guides.

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Saint-Pierre-et-Miquelon

Débarquement après le petit-déjeuner. Transfert du port de Saint-Pierre vers l'aéroport pour le vol vers Paris.