Nos engagements dans le développement durable

Nos engagements

La valeur du respect est l’un des engagements fondateurs de Grand Nord Grand Large, notre démarche se décline dans deux domaines principaux :

  • Respect de l’environnement : amoureux de la terre, Grand Nord Grand Large est très attentif à pratiquer des voyages respectueux des équilibres écologiques et humains. L’écologie appliquée est une priorité : l’eau, le bois, la faune, la flore sont des biens précieux dont nous devons user avec modération. Nos groupes sont limités afin de préserver les sites visités.
  • Respect des autres : parce que les cultures et les valeurs sont différentes et que le monde ne nous appartient pas, nous avons à cœur de respecter nos hôtes, et leurs usages.

Nos actions sociales

  • Ce domaine nous est depuis longtemps spontanément proche. La diversité des origines et des parcours de nos collaborateurs ainsi que les niveaux de salaire plutôt faibles dans le secteur du tourisme ont amené de longue date, Terres d'Aventure et Grand Nord Grand Large, à mettre en place une véritable politique sociale. Ainsi, la mutuelle est prise en charge à 85 % par l’employeur et représente 230 110 €, la prévoyance est pour tout le monde et pas seulement pour les cadres. L'intéressement, la participation et les primes représentent chaque année en moyenne l'équivalent de 43 % du résultat net de Terres d'Aventure, ce taux est tout à fait exceptionnel en France. Le montant de la participation et de l’intéressement ont représenté 351 000 € en 2008, 410 000 € en 2009 et 465 000 € en 2010, 594 000 € en 2011 et 615 916 € en 2012.
  • Tous nos recrutements se font en contrat à durée indéterminée, nos seuls contrats à durée déterminée correspondent à des situations bien particulières de remplacement et représentent 6 % des effectifs. Le temps partiel est toujours voulu, jamais imposé et il est essentiellement demandé par de jeunes parents désirant un aménagement d’horaires à la naissance de leur enfant.
  • Chez Terres d'Aventure les postes salariés à responsabilité sont détenus à 50 % par des femmes et à 50 % par des hommes contre une moyenne nationale où 73 % de ces postes sont détenus par des hommes et 27 % par des femmes.
  • Chez Grand Nord Grand Large 2 postes à responsabilités sur 3 sont occupés par des femmes.
  • Chez Grand Nord Grand Large nous portons une attention particulière à la formation de nos guides: pour tous nos séjours "engagés" (randos à pied, à ski, en kayak...) nous employons exclusivement des "brevets d'Etat", ayant une formation spécifique aux régions polaires.

Par ailleurs, sur nos Croisières tous les accompagnateurs et conférenciers sont tous des spécialistes des régions polaires.

Enfin, d’un point de vue social, nous nous engageons chaque fois que cela est possible à faire participer les peuples autochtones, dans nos projets, et cela même si au regard du coût de la vie dans l’Antarctique, le prix des prestations augmente.

Nos actions environnementales

Eau, énergie, gaz à effet de serre, déchets, il y a tant à faire ! Globalement nous œuvrons pour systématiser le retraitement et privilégier l’utilisation de ressources durables, limiter ou corriger les impacts environnementaux de notre activité.
Grand Nord Grand Large met en place également les actions suivantes :

  • Publication de LA CHARTE GNGL du voyageur dans l'Arctique
  • Adhésion à IAATO, l'Association des Tours Opérateurs dans l'Antarctique
  • S’entoure de conseillers comme Jean Malaurie, Claude Lorius, Isabelle Autissier…
    dont les actions ont une réputation internationale
  • Publie pour chaque voyage des "manuels du voyageur dans les Régions Polaires"

Compte tenu de la problématique spécifique du transport aérien dans le voyage, nous nous engageons aujourd’hui fortement sur la consommation de CO2 : sensibiliser nos clients et prestataires à cette problématique, compenser les émissions liées aux trajets aériens, privilégier des énergies neutres en CO2 ; (solaire par exemple) dans nos hébergements chaque fois que cela est possible.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre

Parmi les préoccupations environnementales majeures sur lesquelles il convient d’agir dès maintenant, figure le réchauffement climatique. En l’absence de prise en compte des émissions de gaz à effet de serre du secteur touristique par le Protocole de Kyoto, Terres d'aventure a décidé de compenser à hauteur de 1 € HT par passager sur un itinéraire aérien en Europe et de 5 € HT pour le reste du monde, soit l'équivalent d'environ 10 % du CO2 émis, en phase avec les propositions de quotas de CO2 de la commission européenne sur l'industrie aérienne. Ces fonds sont engagés dans des programmes forestiers sur trois continents, coordonnés par l’association Insolites bâtisseurs.


Site Internet de l'Association Insolites Bâtisseurs

Terres d'Aventure et Grand Nord Grand Large ont réalisé leur bilan carbone avec le concours de l’ADEME.
Bien entendu le poste « transport aérien » est surdimensionné dans ce bilan compte tenu du sens même de notre activité. Pour autant nous avons grâce à ce bilan identifié des mesures de réductions concrètes de nos émissions de gaz à effet de serre. Les premières mesures mises en place sont les suivantes :

  • Privilégier les transports en commun et le vélo pour tous nos salariés.
  • Nous avons décidé de rembourser à hauteur de 50 % les abonnements de transport en commun de tous nos salariés, y compris en région, et ce bien avant que cela ne devienne une obligation légale. Nous remboursons également 100 % des abonnements vélo de nos salariés.
  • Nous ne prenons en charge aucun frais kilométrique individuel pour dissuader nos salariés de prendre leur voiture.
  • Courses à vélo dans Paris
    Depuis août 2007, nos coursiers Paris intra muros se déplacent en vélo.
  • Compenser l’ensemble des déplacements professionnels de nos salariés
    Compte tenu de notre activité, nos équipes doivent régulièrement se former à l’étranger et voyager par avion. Nos salariés ont parcouru en avion en 2012 : 1,3 millions de km soit 80 T eq C ce qui représente 80 % des déplacements professionnels sur l'année des salariés. Terres d’Aventure et Grand Nord Grand Large compensent 100 % des déplacements professionnels en avion de leurs collaborateurs et incite à remplacer l’avion par le train à chaque fois que cela est possible, voire à remplacer le déplacement lui-même par une conférence téléphonique à distance
  • Réduire notre consommation d’électricité
    Au fur et à mesure des ouvertures de nouvelles agences ou du remplacement des équipements obsolètes, nous favorisons les équipements économes et nous avons mené une campagne interne de sensibilisation. Par exemple le renouvellement de notre parc informatique se fait sur la base d’écrans répondant au label Energy Star, émanant de la Communauté Européenne. Cette mesure garantit une consommation énergétique inférieure à la moyenne aussi bien en mode veille qu’en activité. De gros efforts sur la consommation annuelle moyenne d'énergie ont porté leurs fruits. En effet la consommation par salarié est passée de 2075,48 kWh en 2009 à 1399 kWh en 2012.

Papier (brochures, enveloppes, impressions)
Nous avons modifié l’ensemble de nos supports et de nos filières d’approvisionnement afin de n’utiliser que du papier fabriqué à partir de pâte blanchie sans chlore. Le bois utilisé pour cette pâte provient de forêts certifiées du label FSC (Forest Stewardship Council) et Programme for the Endorsement of Forest Certification (PEFC). Nous nous sommes engagés dans une gestion responsable de ses achats papiers en sélectionnant des papiers fabriqués à partir de fibres et de bois en provenance de forêts gérées durablement contribuant ainsi à réduire la pollution. Depuis 2008, 100 % de notre papier est FSC ou PEFC. Depuis 5 ans nous avons également participé en interne à une réduction significative de notre consommation papier dits blancs et pré-imprimés puisque nous consommons aujourd’hui 3,4 T contre 11 T en 2008. De bons réflexes ont été adoptés, tels que la réutilisation du papier brouillon, l’impression en recto/verso, des échanges par mail plutôt que par courrier ou fax. Sans compter notre volonté d’adapter au mieux le nombre de brochures fabriquées en fonction de la demande et par ce biais réduire les déchets des brochures périmées.

Nous avons mis en place un programme de remplacement des unités centrales de chaque poste par un système de "client-léger". Un poste "client-léger" représente 10 % du volume plastique et composants non recyclables d’une unité centrale classique. En 2007, tous les nouveaux postes ont été installés en clients légers. Depuis 2008, nous poursuivons notre objectif pour que 80 % du parc soit équipé au fur et à mesure du remplacement des unités centrales, les 20 % restant répondant à des besoins spécifiques non satisfaits par ce matériel.

Nous avons mis en place une démarche globale de recyclage qui aujourd’hui nous permet de tracer et vérifier le recyclage de 100 % de nos anciennes brochures, de nos postes informatiques, des cartouches d’encre de toutes les imprimantes et consommables informatiques. En outre le tri sélectif de l’agence parisienne est assuré par une compagnie privée, les déchets sont tracés, ce qui permet de remonter à tout moment la filière de traitement.

Nos engagements sociétaux

En 2000, tous les membres des Nations Unies se sont mis d’accord pour définir les "objectifs du millénaire pour le développement" dont les buts principaux sont de diviser par deux l’extrême pauvreté dans le monde (1 milliard d’êtres humains vivent avec moins de 1 dollar par jour), de soigner tous les êtres humains du sida, paludisme et tuberculose, et de permettre à tous les enfants du monde d'accéder à l'école primaire d’ici à 2020.

L'aide publique au développement est aujourd'hui insuffisante pour réaliser ces objectifs. Elle ne fournira que la moitié des besoins nécessaires à l’atteinte de ces objectifs - 80 milliards de dollars en année pleine. Il faut donc de nouvelles ressources plus stables et plus prévisibles afin d'améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement.
C'est dans cette perspective qu'a été créée, en 2006, la "facilité internationale d'achat de médicaments" contre le sida, la tuberculose et le paludisme, UNITAID.
Ce qui n'était encore qu'un projet il y a quelques mois est devenu réalité grâce aux efforts conjoints de quatre pays fondateurs (Brésil, Chili, France et Norvège) rejoints par le Royaume-Uni et des organisations partenaires comme l'OMS, l'UNICEF, ONUSIDA, le Fond mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi qu'au soutien d'organisations non-gouvernementales et de fondations, comme la Fondation Clinton.

Nous avons été les premiers en France, et malheureusement parmi les seuls dans notre profession, à prendre parti dès le départ et de manière publique en faveur de l’institution de la taxe de solidarité assise sur les billets d’avion et dont le montant permet de financer des projets d’amélioration de la santé dans les pays les plus pauvres.

Nous soutenons donc activement Unitaid, organisme qui dépend de l’ONU et qui gère les sommes versées par les Etats (aujourd’hui 30 pays) qui se sont engagés à mettre en œuvre une contribution de solidarité sur les billets d’avion essentiellement consacrée au financement d’Unitaid.

Le fonctionnement d'UNITAID est simple et transparent : aucune bureaucratie n'a été créée puisqu'UNITAID est hébergée par l'OMS et sa gestion contrôlée par les pays bénéficiaires et les ONG partenaires. Grâce aux 300 millions de dollars récoltés en 2007, UNITAID a déjà engagé des actions en faveur de 100 000 enfants séropositifs en Afrique et en Asie, de 65 000 malades du sida réfractaires aux premiers traitements, de 150 000 enfants touchés par la tuberculose et fournira 12 millions de nouveaux traitements contre le paludisme. Les frais de gestion sont réduits à 3 % des sommes collectées grâce à l’hébergement de l’OMS et une organisation particulièrement efficace. En 2009, la mobilisation internationale a permis de dégager un budget de 500 millions d'euros.


Site Internet d'UNITAID

Terres d’Aventure, présent en Tanzanie sur les ascensions du Kilimandjaro et au Népal depuis ses débuts, est membre de l’IMEC depuis maintenant deux ans. Cette association, récente, offre à l’association des porteurs de Tanzanie et du Népal :

  • la possibilité de s’équiper pour une modique somme, avec des vêtements de montagne appropriés
  • des projets de formation : langues étrangères, secourisme…
  • informer les trekkeurs, mais également les agences organisant des ascensions, sur le bon traitement des porteurs et la mise en place d’une ligne de conduite à respecter (charge maximale, nombre de repas servis, salaire minimum …)
  • auditer les porteurs, de façon à valider le respect des conditions de l’association par les membres adhérents, et déterminer les agences qui ne respectent aucune des recommandations.

Cette association, dont nous sommes membres, nous informe régulièrement sur le respect de la charte que nous nous sommes engagés à suivre pour toutes nos ascensions sur ces montagnes mythiques.

Pour en savoir plus, visitez les site Internet www.kiliporters.org et www.mountainexplorers.org

Nos équipes locales et nos partenaires

Nos équipes locales

Les salaires de nos équipes locales sont supérieurs aux minimums légaux ou aux normes habituelles du pays, un dispositif de prévoyance santé complète le salaire, les emplois "locaux sont systématiquement préférés à des emplois "expatriés", des politiques de formation (au français notamment) sont mises en œuvre sur place. Ainsi par exemple nous avons privilégié dans nos camps nomades, l’embauche de salariés venant des villages voisins, afin de limiter l’exode rural.

Par ailleurs, nos filiales payent toutes leurs impôts directement dans le pays d’accueil, et sur la base des bénéfices réels qu’elles génèrent.

Chez nos prestataires

Nous portons une grande attention au redéploiement des revenus issus du voyage en étant attentifs aux emplois locaux que notre activité peut permettre de générer mais aussi au contexte de ces emplois.

Si la mesure des emplois locaux directs est insuffisante, il nous semble tout aussi important de participer à l’économie globale du pays dans lequel nous sommes accueillis. Ainsi et même si cela doit générer un coût supplémentaire dans le voyage, nous exigeons de tous nos prestataires que l’ensemble de leurs salariés soient déclarés et que les paiements (salaires, achats de prestations) s’effectuent en toute légalité et transparence.